En mémoire de Calypso

Je me souviens encore de ce jour d’octobre 2007, quand tu es venue vers moi et que tu as grimpé sur mon jeans d’un air résolu qui ne laissait aucun doute : ce jour-là tu es devenue mon chat, et moi ton humain.

Je vais reprendre cet échange imaginaire que j’ai eu avec toi le jour de ton départ :
- Est-ce que j’ai été une gentille louloute Papa ?
- Non Calypso, tu as été la meilleure des louloutes.
- Tu m’aimeras jusqu’à la fin de mes jours alors ?
- Non Calypso : jusqu’à la fin des miens.

Tu n'aimais pas vraiment te balader : tu préférais venir t'allonger sur moi quand j'étais sur le canapé, ou sur une chaise, ou assis par terre…

T'accrocher au radiateur pour y grimper et accéder aux trésors : tes jouets rangés sur le rebord de la fenêtre. Parfois tu t'y coinçais les griffes !

Tu m'adorais et je t'adorais tout autant, mon petit chat.
Tu n'as jamais feulé, jamais griffé, jamais mordu…
Tu étais réellement un amour de chat.

Cette petite souris bleue avec son grelot, que tu me ramenais à chaque fois pour que je la relance à-travers le salon… qu'est-ce que tu l'aimais !

Depuis quelques années tu dormais un peu plus, c'est vrai ; mais il me suffisait d'agiter ta petite souris pour que tu te mettes à lui courir après :)