En mémoire de Godzila

  • Chats
  • American Shorthair
  • Mâle
Nous a quittés le 09 Mai 2025 à 11 an(s)Lieu de vie : Annemasse

Présentation

Merveilleux chat majestueux
Gentil si doux si intelligent d'une bontés exceptionnel.

Sa balade préférée

Sur notre balcon des 10h le soleil étant la tu aimée t'allonger

Sa bêtise préférée

Griffer le canapé

Son caractère

Têtue et curieux

Son jouet préféré

La balle

Son loisir préféré

Manger des crevettes

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Ils lui rendent Hommage

  • Godzila

    Pour ne pas oublier cette journée où Godzila est parti auprès de Dieu, le 9 mai.

    Nous nous sommes levés entre 8h et 9h. Nous étions encore au lit, et je t’ai embrassé. Tu respirais terriblement mal. Alors j’ai regardé tes yeux, et j’ai pleuré.
    Je me suis levé, je me suis habillé, et je t’ai dit : « On doit y aller, Godzi. » Tu t’es glissé sous le lit, du côté droit, là où papa Twana dormait.
    J’ai cherché ta caisse de transport, que j’ai posée près de l’entrée. Je t’ai pris doucement sous le lit. Tu t’es allongé pour m’aider à te sortir. Tu n’as même pas essayé de résister. Alors je t’ai serré contre moi et je t’ai placé dans la caisse.
    J’ai commandé un Uber, et nous sommes partis en direction de la clinique vétérinaire de Gaillard.
    Sur la route, il régnait un silence rempli de tristesse, de doutes, de questions. Quelles étaient les options ? Qu’allions-nous devoir faire ?
    En arrivant à la clinique, un homme se trouvait au comptoir. Il payait sa consultation, l’air triste. La secrétaire lui a demandé s’il voulait une incinération. Il a répondu oui, et a demandé à récupérer la caisse car il avait un autre chat.
    Quand il a récupéré la caisse contenant son chat sans vie, j’ai compris qu’il vivait une douleur similaire à celle que j’allais connaître. Je lui ai dit : « Que Dieu vous aide. » Il m’a remercié.
    Il m’a raconté qu’il n’avait rien vu venir, que son chat avait fait un arrêt cardiaque.
    Je lui ai répondu : « Alors, c’est Dieu qui l’a pris. C’est une belle mort. » Il a esquissé un sourire, apaisé.
    Il a vu la caisse que je portais, a compris ma peine dans mon attitude. Je lui ai dit que j’étais là, peut-être, pour mettre fin aux souffrances de mon chat.
    La vétérinaire m’a tendrement caressé l’épaule et m’a demandé avec douceur :
    « Alors, comment va le joli Godzila ? Qu’est-ce qu’il a ? »
    Je lui ai expliqué la situation, mon épuisement, et surtout ma peine de savoir ce qu’il faudrait faire, les larmes aux yeux.
    Elle m’a invité à entrer dans la salle de consultation, celle où nous étions déjà venus plusieurs fois.
    Pendant un moment, je suis resté là, à fixer la table d’examen. Godzi était dans sa caisse. J’observais les poils laissés par un autre animal examiné avant lui.
    Quelques minutes plus tard, la vétérinaire nous a rejoints. Elle est entrée, a nettoyé la table avec un produit désinfectant, puis m’a interrogé sur l’état de Godzila.
    Après l’avoir observé et manipulé avec douceur, elle m’a lu le compte-rendu du CHU vétérinaire de Saint-Martin. Elle m’a fait comprendre qu’il n’y avait pas d’amélioration au niveau de sa respiration est du traitement qui avais depuis deja une semaine .
    Elle a sorti Godzila de sa caisse avec tendresse, l’a embrassé doucement, puis a pris son stéthoscope pour écouter son cœur et sa respiration.
    J’étais rempli de chagrin de voir si maigre et fatigué.
    Elle m’a regardé, puis est retournée à son ordinateur pour me lire les résultats médicaux.
    Je l’ai pris dans mes bras, pour le rassurer, pour encore sentir sa présence mon petit godzila.
    Après avoir conclu médicalement de son état, nous nous sommes mis d’accord sur la fin de vie de Godzila, pour éviter qu’il ne fasse une détresse respiratoire. Je l’avais déjà vu souffrir, marcher difficilement de la patte arrière, perdre l’équilibre. J’avais peur de ne plus pouvoir l’aider.
    Je me souviens encore, aujourd’hui, du deuxième jour après sa sortie d’hospitalisation le 7 mai .
    J’étais dans le salon, en train de préparer le repas. Il est venu me rejoindre, a attendu un instant, puis est reparti. Je l’ai vu aller se coucher sur le lit, exactement à la même place où il allait depuis que nous l’avions adopté, à côté de mon coussin.
    Je me suis allongé avec lui, je l’ai serré fort contre moi, je l’ai embrassé.
    Il ronronnait tellement que ses pattes arrière tremblaient.
    Au début, j’ai cru qu’il avait froid. Mais en réalité, je pense qu’il était simplement heureux d’être rentré à la maison après deux semaines d’hospitalisation.
    Pour sa fin de vie, la vétérinaire m’a conduit dans une autre salle, à l’arrière de la clinique.
    C’est là, dans cet endroit calme, que tu t’es endormi, mon petit Godzila.
    Elle t’a administré une injection. Tu as émis un petit cri de colère, fidèle à ton caractère. Depuis tout petit, tu n’as jamais cédé, tu as toujours exprimé ce que tu ressentais.
    Puis, tu as cligné des yeux. Je t’ai embrassé, les larmes pleins les yeux.
    Tu n’as sans doute pas compris, mais je devais être là, comme tu as toujours été là pour moi.
    Durant toutes ces années, dans la joie comme dans la tristesse, tu as toujours su, dans le silence, être présent.
    Même tard, quand je dessinais, tu trouvais un moyen de venir entre mes bras, ou de poser ta petite patte douce sur mon clavier, inquiet de me voir si concentré ou si calme pendant ma préparation du diplôme a l'esa de dunkerque .
    Tu me connaissais si bien, mon boubou.
    Après la première injection, tu as posé ta tête sur la table. La vétérinaire t’a ensuite allongé sur le côté pour que tu puisses t’endormir paisiblement.
    Je savais que ce serait la dernière fois que je pourrais caresser ton petit corps encore chaud, t’embrasser sur ton petit nez humide.
    Puis j’ai pleuré sans pouvoir me retenir.
    J’ai prié Jésus, je l’ai remercié de m’avoir donné un chat aussi merveilleux, aussi gentil.
    Je te remettais entre ses mains. Je le remerciais aussi pour la grâce de ces trois derniers jours passés à la maison avec toi.
    Puis, Godzila, tu as ouvert la bouche, tu as laissé échapper une dernière respiration.
    J’ai dit à la vétérinaire que je n’arrivais plus à respirer moi non plus.
    Elle m’a alors pris dans ses bras, et je t’ai embrassé encore une fois, car c’était trop difficile de te dire adieu.
    Puis j’ai quitté la clinique, le cœur lourd, en informant Twana

    Hanna Sle 22 Mai 2025
  • Bienvenue

    Animorial s'associe à votre peine et souhaite par ce message rendre hommage à votre compagnon.

    Animorialle 22 Mai 2025
Godzila