En mémoire de HAROLD
- Chats
- European Shorthair
- Mâle
Présentation
Harold, mon namoureux, mon rayon de soleil, mon fils.
Tu n'étais pas ordinaire, tu étais extraordinaire.
Connu et apprécié de tous, il était d'une gentillesse sans pareil, câlin et sacré coquin! Très joueur avec sa famille humaine et fidèle. Il aimait la liberté et toujours ponctuel, à l'heure du repas. Ce soir là, tu n'es pas rentré, je t'ai appelé toute la nuit, le lendemain, Papa t'a retrouvé...maudit chauffard
Tu laisses un vide immense, on t'aime pour toujours et à jamais
Mille caresses
Sa balade préférée
Entouré de nature, Harold se baladait partout. Son spot préféré: le parapet où il montait la garde pour protéger son territoire.
Sa bêtise préférée
Faire ses griffes sur le canapé et marquer son territoire sur certains meubles. Courser et sauter sur Hestia, sa soeur, elle n'aimait pas du tout!
Son caractère
Calin, pot de colle, une machine à ronron qui venait tous les soirs se blottir contre moi.
Bavard, gourmand, bon caractère. un gentil chat.
Son jouet préféré
Se cacher derrière la porte de la salle de bain et attendre qu'un papier apparaisse sous la porte...drôle de jeu mais cela nous faisait rire
Son loisir préféré
Chasser les souris, dormir à l'ombre des pins et demander des caresses
Les amis de HAROLD
Ils lui rendent Hommage
La fin de ton histoire : un douloureux au revoir .
A celui qui a été mon soutien, mon âme sœur,
le 20 Juin 2025
En mémoire d’un ange, de passage dans nos vies.
Merci pour ces années de bonheur passées à tes côtés,
Merci pour cette complicité que nous avons partagée,
Merci pour tout cet amour qui perdure par-delà la mort et qui un jour, je l’espère, nous réunira pour l’éternité,
Merci pour tous les rires, les joies, le bonheur au quotidien,
Merci pour ta fidélité et l’amour infini qu’un seul de tes regards pouvait exprimer, pour avoir égayé nos vies…
Il y aurait tant de choses à dire et je n’ai pas assez de mots pour exprimer tout ce que tu étais, représentes et ce que je ressens.
Harold, tu as été de passage dans nos vies et tu nous as appris la douceur de vivre à tes côtés.
Je sais que tu n’es pas loin, juste de l’autre côté du chemin. Je te vois en chaque oiseau qui vole tout là-haut, dans un bruissement de feuilles au fond du jardin, sur ton parapet, entre les deux romarins où tu aimais tant te reposer. Je sens toujours ta présence quand j’étends le linge, là où tu te couchais, sous la haie en m’attendant et je regarde toujours la petite marche en imaginant voir ta petite tête dépasser quand je rentre du travail et me retourne à chaque fois quand j’arrive à la porte d’entrée…
Alors vole mon ange, cours dans les jardins du ciel, saute sur les nuages, joue avec les étoiles, ce n’est qu’un au revoir, ne nous oublie pas, on aura certainement vieilli mais moi je te reconnaîtrai, on se reverra. En attendant, tu vas terriblement me manquer, mon Harold d’amour. Sache que tu resteras dans nos mémoires et dans nos cœurs à jamais.
Harold, mon chat, tu me manqueras TOUJOURS …
Tu es mon Harold pour l’éternité, toi, mon immortel, je t’aime.
Merci pour tout mon bébé d’amourTon histoire: Chapitre 9
9/ Cette journée maudite qui a fait basculer ma vie dans un chagrin éternel
le 19 Juin 2025
5 juin 2024, c’est une belle journée qui commence, il fait beau et chaud. J’entends le 1er chant des cigales, signe que le soleil est bien installé; on les attend, on les vénère, c’est tout un symbole en Provence. Il est environ 11h30, je reviens de l’étendage. Tu ne m’as pas accompagnée cette fois-ci, bizarre… Je retourne vers la maison, avec ma panière à la main, je te vois au fond du jardin, le dos tourné, assis dans l’herbe à scruter ta coulée verte.
J’ai voulu t’appeler et en mon for intérieur, je me suis dit : « non, laisse-le, il est bien, il est tranquille, il est heureux, ne l’embête pas » et je suis rentrée. Ce sera ma dernière image de toi, vivant, si j’avais su…
Et puis, tu n’es pas rentré à l’heure du repas. Le soir tombe, tu n’es toujours pas là. Papa ne rentre que dans la nuit, il est en congrès. Alors, je sors avec mes béquilles, je te cherche, je ne cesse de t’appeler. Je hurle ton nom, je chuchote aussi, pour ne pas t’effrayer, je tends l’oreille, j’écoute le moindre bruit, seul le silence. Ce n’est pas normal, je m’inquiète, je pleure. La nuit arrive, ce silence, toujours. Les fenêtres sont ouvertes, je ne dors pas, j’écoute. Je vais sur le balcon, je scrute le jardin dans la nuit claire, je ne vois que du noir pas de blanc.
Je me relève, ta gamelle est toujours pleine, tu n’es pas rentré. Je sens qu’un drame est en train d’arriver. 06 juin, Papa est arrivé dans la nuit, il se lève pour aller travailler, tu n’es toujours pas là. Il m’appelle dans la matinée: « il est rentré le bébé ? » Moi: « Non, toujours pas…il lui est arrivé quelque chose c’est sûr ».
Je te cherche encore et encore, toute la journée, j’ai mal à mon pied mais non, il faut que je te retrouve, je t’appelle mais seul le silence me répond. Papa revient en fin d’après-midi. Sa seule obsession, toi. Il part à ta recherche immédiatement. Et puis ce hurlement, ce cri effroyable qui brise le silence…j’ai compris, je lâche mes béquilles et je cours, je cours et je m’effondre. Je vois Papa te portant dans ses bras. Non, pas toi!…
Tu aimais passer tes journées dehors mais ta dernière promenade t’a été fatale. Dans ce bel endroit, si paisible, si tranquille, ce domaine privé, où nous sommes obligés de rouler à 30km, on suppose que quelqu’un t’a percuté en voiture. Tu n’es pas mort sur le coup, car tu as eu la force de te réfugier chez les voisins, sous leur bloc de clim. Ma seule obsession…j’espère que tu n’as pas souffert et que tu t’es vite endormi à tout jamais. Certainement, car j'étais derrière la haie et je t'ai appelé, tu étais juste derrière, derrière punaise! J'aurai entendu ton souffle, reconnu ton miaulement, j'ai l'ouïe très fine.
Notre adieu n’a jamais eu lieu, je n’étais pas là. Tu es parti sans prévenir, tout seul…Je ne t’ai pas sauvé cette fois-ci j’aurai tellement aimé te rassurer, te caresser une dernière fois et te dire qu’on t’aime très fort et que tu nous as tant apporté. Je garde précieusement le souvenir de nos jeux, ton espièglerie, notre complicité et relation unique. Le chant des cigales emporte ton ronronnement et laisse derrière elles, notre lourd chagrin.
Je t’écris ces mots qui ne te parviendront pas, c’est une façon de faire mon deuil et te dire tout mon amour. Maintenant, il me faut avancer et essayer de combler le vide angoissant que tu laisses derrière toi. Je ne l’imaginais pas aussi vertigineux. Alors, je t’imagine libre, paisible, tu n’es pas seul, ma sœur est avec toi désormais…
Repose en paix Mon Harold, je t’aime pour toujours et à jamais
6 trop courtes années avec toi, on a vécu une belle histoireTon histoire: Chapitre 8
8/ Une mission terminée ?
le 18 Juin 2025
28/05/2024, j’ai perdu connaissance et je suis tombée dans les escaliers. Je me suis cassée le pied, le même que toi quand tu étais chaton. Coïncidence?
Mon parcours du combattant va commencer: suspicion d’AVC, médecins, hôpitaux, multiples examens et découverte d'un adénome. L’explication de mon mal-être depuis ces dernières années ; une opération sera inévitable pour enfin revivre.
La fin du début pour moi, et le début de la fin pour toi… Je me demande encore, si tu avais une mission auprès de moi et notre rencontre n’a pas été un hasard…Je t’ai sauvé à ta naissance, tu m’auras sauvée à ta mort.Ton histoire: Chapitre 7
7/ Ton caractère
le 17 Juin 2025
Un bon chat qui était apprécié de tous, toujours avec nous, que l’on soit seul ou avec du monde. Il avait même un super copain, le chat des voisins qui venait chaque vacances, ils étaient inséparables…Tilou te cherche et t’appelle encore quand il revient…
Très câlin, du matin au lever jusqu’au soir sur le canapé, tu étais toujours là dans mes jambes pour demander une caresse ou pour venir te coller contre moi et tu ronronnais fort, très fort, tout en posant ta petite patte sur moi.
Tu étais très, très gourmand et goulu, tu avalais tes gamelles et tu essayais de voler celle de ta sœur. Peuchère, c’était compliqué pour elle de manger. Que de stratagèmes, pour qu’elle soit tranquille.
Tu étais curieux, têtu, joueur, et bavard!. Les voisins devaient me prendre pour une folle à courir tout autour de la maison avec toi où m’entendre discuter comme si je parlais à un humain. Mr pot de colle, toujours là quand je jardinais ou quand tu m’accompagnais à l’étendage, tu t’allongeais et on discutait tous les deux. Nos petites balades dans la coulée verte me manquent…Tu es toujours parmi nous, un peu de tes cendres est répandu à chacun de tes endroits préférés et le reste est enterré à côté de ton parapet, tu peux ainsi continuer à protéger et regarder ton territoire.
Tu aimais ta liberté et impossible de te tenir enfermé, un lion en cage, on aura essayé, en vain.
Ton grand défaut, puisqu’il y en a quand même un, tu n’avais peur de rien et de personne. Un chat, haut sur pattes, tu imposais par ta taille, les vétérinaires disaient toujours que c’était rare de voir un chat aussi grand. Et combien de fois, tu es rentré avec des blessures et le nombre de visites à la clinique pour te faire soigner! Quel bagarreur et quel intrépide. Tu nous en as fait voir de toutes les couleurs: les souvenirs remontent…tu es rentré un soir, trempé, tu étais tombé dans la piscine et tu as réussi à en sortir, on se demande encore comment.
La voisine t’a même sorti d’un piège à sanglier ! Tu as aussi été attaqué, on suppose par un renard ou un chien, toi seul en garde le secret mais tu avais été massacré et tellement d’autres…on t’aura sauvé à chaque fois sauf la dernière…Ton histoire: Chapitre 6
6/ Ton quotidien.
le 16 Juin 2025
On a essayé de t’offrir une belle vie de chat, mon beau matou, comme un fils, tu étais un membre à part entière de la famille.
Tu étais avant tout un chat d’extérieur, tu aimais cette liberté et tu pouvais aller et venir à ta guise. Par contre, le vendredi, jour de mon télétravail, tu restais toujours près de moi et puis tu finissais par frotter ta tête contre la mienne pour que je lève les yeux de mon écran et que je m’occupe de toi. Désormais, chaque vendredi, une bougie brûle près de moi…
Tous les matins, le même rituel, tu étais contre papa dans le lit et dès que son réveil sonnait, hop, tu lui sautais dessus, tu savais qu’il allait te donner à manger. Puis, quand tu avais fini, tu revenais dans la chambre te blottir contre moi pour me réveiller. J’ouvrais les volets et tu allais sur le balcon pendant que je me préparais. On faisait le lit ensemble et je remettais ton petit plaid et tu te couchais dessus. Je partais tous les matins au travail, en te disant : « Bonne journée mon bébé, sois sage, à ce soir. Tu restes dans la maison, le jardin mais pas plus loin. Je t’aime »
Tes journées étaient rythmées par de grosses siestes, les repas, ton jardin, la chasse et puis tu allais sur ton poste de garde, « le fameux parapet » ou entre les 2 romarins. Et souvent, la bagarre avec les autres chats du domaine !
Nous étions fusionnels, mon chat-chien qui venait m’accueillir tous les soirs en rentrant du travail. Joyeuse, parfois fatiguée ou stressée, je savais toujours à quoi m’attendre. Je revois ta petite tête apparaître en haut des marches avec ta sérénade, allègrement bavarde de tes « ma-mao » puis courir jusqu’à la porte d’entrée et finir en roulis boulis afin d’obtenir une caresse.
Tu ne ratais aucun repas, quel gourmand ! Tu étais d’une ponctualité exemplaire, à croire que tu avais une horloge dans le ventre ! J’ai le souvenir de nos soupers où tu arrivais toujours au moment du fromage, tu arrivais par la fenêtre de la cuisine, avec ton petit cri « groui groui » et tu venais te frotter contre nos jambes en espérant qu’une âme charitable te donne un petit morceau…quel coquin.
Le soir, après ton petit tour de garde, tu venais toujours, en premier, faire une caresse tête-tête contre ton papa sur le canapé et puis tu te blottissais tout contre moi, tes 2 papatounes sur mes cuisses, me regardant et ronronnant.
Et la nuit, tu étais ma chapka, en venant dormir sur mon oreiller…et comme avant, chaque nuit, avant de fermer les yeux, je chuchote encore : « Bonne nuit…je t’aime »